Le contrat d’engagement jeune est un programme destiné à accompagner les jeunes travailleurs dans leur recherche d’emploi. Tout en les encourageant à participer à des formations, cette aide leur permet également de toucher des allocations mensuelles. 

Qu’est-ce que le contrat d’engagement jeune ? 

Aussi appelé CEJ, le contrat d’engagement jeune est un dispositif qui vient remplacer la garantie jeune depuis mars 2022. Son objectif est d’aider les jeunes à accéder à l’emploi.

Il s’agit donc d’un véritable contrat qui engage deux parties autour d’objectifs à mettre en place. Ces dernières peuvent prendre différentes formes comme la réalisation d’un stage, la mise en place de périodes de formation, l’accompagnement dans la recherche d’emploi seul ou dans des groupes… Il s’agit donc d’un programme qui rythme les semaines du jeune concerné, sur un temps hebdomadaire compris entre 15 et 20 heures. 

Pour accéder à cet accompagnement, les jeunes peuvent s’adresser à Pôle Emploi ou à leur Mission Locale ainsi qu’à d’autres organisations. 

D’une durée maximale de un an, ce contrat peut être prolongé pour une durée de 6 mois. 

Toutefois, six mois après la fin du contrat d’engagement jeune, un autre CEJ peut être signé. 

Qui est concerné ? 

Le contrat d’engagement jeune concerne : 

  • les jeunes de 16 à 25 ans
  • et les jeunes de moins de 30 ans reconnus handicapés

Cependant, le critère de l’âge ne suffit pas. En effet, les bénéficiaires doivent également remplir trois autres conditions. Ils ne doivent ni être étudiants, ni en formation et doivent montrer des difficultés durables pour accéder à l’emploi. 

D’autre part, la signature de ce type de contrat implique que le jeune s’engage à en respecter les termes et à participer activement aux différentes modalités prévues dans le programme. Dans le cas où il ne respecterait pas ses obligations, il pourrait perdre ses allocations. 

Quel est le montant de l’allocation ? 

Pendant la durée de son contrat, le bénéficiaire touche une allocation mensuelle dont le montant dépend de sa situation. 

Dans le cas d’un jeune mineur, il reçoit 200 euros s’il remplit l’un de ces trois critères : fiscalement autonome, rattaché à un foyer non imposable, rattaché à un foyer imposable dont chaque part de revenu est comprise dans la première tranche du barème.

Pour un jeune de plus de 18 ans, cela dépend. Si ce dernier est fiscalement autonome ou rattaché à un foyer non imposable, il pourra toucher 500 euros par mois. 

S’il est fiscalement autonome ou rattaché à un foyer imposable dont chaque part de revenu est comprise dans la première tranche du barème, il recevra alors 300 euros par mois. 

Il faut savoir que certaines ressources ne peuvent pas se cumuler avec cette allocation. Cette restriction concerne le RSA, la rémunération au titre du service militaire et la rémunération provenant du contrat unique d’insertion. 

D’autre part, certaines ressources sont déduites de l’allocation partiellement (revenus, aides accordées aux salariés en temps partiel, indemnités reçues en raison d’une période de congé légale, indemnités journalières de sécurité sociale) ou totalement (indemnités chômage, rémunération perçue dans le cadre d’un stage ou d’une formation).